Un dialogue au sujet d’une provocation
[Provocation]
– Ce serait lâche de ma part de discuter avec vous, étant donné que je connais tous vos complexes.
– Eh bien, moi aussi je connais les vôtres et je suis prêt à discuter.
– Bien, si vous considérez les miens comme étant de supériorité, alors sachez que je ne discute pas avec des inférieurs ; mais si vous considérez les miens comme étant d’infériorité, alors c’est là que se manifeste votre lâcheté.
– Donc, vous vous considérez déjà un vaincu et vous refusez de discuter avec moi.
– Si vainqueur ou vaincu, ça m’est égal, puisque c’est ce que m’enseigne la sagesse : que soit faite la volonté des faibles.
– Je pense que se dérober à la discussion, c’est ça la manifestation de la lâcheté.
– Ce que vous pensez doit être conservé et utilisé, car cela pourra être un sage trésor.
– Des paroles et encore des paroles, ne disent rien. Cependant, je persiste à croire que …
[Retour à la première provocation]
– Si vous ne prêtez pas attention aux paroles, comment osez-vous que je prête attention aux vôtres, de provocation ?
– Parce que les miennes sont une attaque à l’intégrité de votre pensée, donc, une question d’honneur, et les vôtres sont une fuite par lâcheté du prétendu honneur existant en vous.
– Ce que vous venez de dire ne peut que renforcer mon désir de ne pas discuter avec vous, étant donné que ce que vous attaquez ne reçoit pas de moi le nom d´honneur et, par conséquent, cela devra être le reflet d’encore un de vos complexes. Et si je ne me digne pas à considérer vos paroles, c’est parce ce que la question qu’elles expriment, est déjà pour moi un point depuis longtemps surmonté.
– Et bien, j´insiste sur le fait qu’en voyant attaquer votre manière de penser, vous ne réagissez pas. Cela doit être considéré comme un acte lâche et, par conséquent, toutes vos paroles et vos idées sont sans effet.
– Et bien, moi, je dis que, si la manière de penser, les paroles et les idées, pouvaient être comprises par tous les hommes de la même façon, il n´y aurait plus ni complexés ni discussions. C’est une question de limite d’intelligence, et refuser le débat c’est une question de compréhension.
– Alors, comment, sans discussion, quelqu’un pourrait -il être élucidé ?
– En faisant ce que vous faites maintenant, c’est à dire, en posant une question, signe de reconnaissance de l’infériorité. Adieu.
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Le 4 Octobre 1980
Le 4 Octobre 1980
Un dialogue au sujet d’une provocation
[Provocation]
– Ce serait lâche de ma part de discuter avec vous, étant donné que je connais tous vos complexes.
– Eh bien, moi aussi je connais les vôtres et je suis prêt à discuter.
– Bien, si vous considérez les miens comme étant de supériorité, alors sachez que je ne discute pas avec des inférieurs ; mais si vous considérez les miens comme étant d’infériorité, alors c’est là que se manifeste votre lâcheté.
– Donc, vous vous considérez déjà un vaincu et vous refusez de discuter avec moi.
– Si vainqueur ou vaincu, ça m’est égal, puisque c’est ce que m’enseigne la sagesse : que soit faite la volonté des faibles.
– Je pense que se dérober à la discussion, c’est ça la manifestation de la lâcheté.
– Ce que vous pensez doit être conservé et utilisé, car cela pourra être un sage trésor.
– Des paroles et encore des paroles, ne disent rien. Cependant, je persiste à croire que …
[Retour à la première provocation]
– Si vous ne prêtez pas attention aux paroles, comment osez-vous que je prête attention aux vôtres, de provocation ?
– Parce que les miennes sont une attaque à l’intégrité de votre pensée, donc, une question d’honneur, et les vôtres sont une fuite par lâcheté du prétendu honneur existant en vous.
– Ce que vous venez de dire ne peut que renforcer mon désir de ne pas discuter avec vous, étant donné que ce que vous attaquez ne reçoit pas de moi le nom d´honneur et, par conséquent, cela devra être le reflet d’encore un de vos complexes. Et si je ne me digne pas à considérer vos paroles, c’est parce ce que la question qu’elles expriment, est déjà pour moi un point depuis longtemps surmonté.
– Et bien, j´insiste sur le fait qu’en voyant attaquer votre manière de penser, vous ne réagissez pas. Cela doit être considéré comme un acte lâche et, par conséquent, toutes vos paroles et vos idées sont sans effet.
– Et bien, moi, je dis que, si la manière de penser, les paroles et les idées, pouvaient être comprises par tous les hommes de la même façon, il n´y aurait plus ni complexés ni discussions. C’est une question de limite d’intelligence, et refuser le débat c’est une question de compréhension.
– Alors, comment, sans discussion, quelqu’un pourrait -il être élucidé ?
– En faisant ce que vous faites maintenant, c’est à dire, en posant une question, signe de reconnaissance de l’infériorité. Adieu.
Dr. Celso Charuri
Idéalisateur et Fondateur de PRÓ-VIDA
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