Après la présentation de la pianiste Olga Tarlá Silva, au Centre Culturel PRÓ-VIDA.
Je crois que je sais ce qui s’est passé au début. Je crois que je sais. Je crois qu’au début, il n’y avait pas de son. Les hommes ne pouvaient pas capter le son. Les hommes n’avaient pas de cellules susceptibles de capter les vibrations sonores. Et le monde entier était un silence total. Non pas parce qu’il n’y avait pas de son ; simplement les hommes n’arrivaient pas à le capter.
Jusqu´à ce qu’avec le temps, au bout de milliers et de milliers d’années, les voiles qui obstruaient les oreilles, les yeux, les cellules…ont commencé peu à peu à se retirer. Les voiles, une fois retirés, ont permis aux hommes d’entendre les sons.
Lorsque certains voiles des oreilles s’étaient déjà pratiquement retirés, l’homme a entendu pour la première fois le son de l’eau. Il s’est émerveillé avec le son de l’eau, mais il pensait qu’il n’y avait que cette fréquence, seule la fréquence du son émise par les eaux. Et l’homme s’émerveillait d’entendre le son des eaux.
L’Univers n’était déjà plus silencieux. L’homme a continué, et les voiles se sont peu à peu retirés, et de nouvelles fréquences ont pu être ainsi captées.
Je crois qu’à une certaine époque, l’homme a alors entendu une autre fréquence, un autre son, le son provoqué par les vents. Et alors, il avait deux sons : le son des eaux, et le son de l’air, du vent. Deux éléments de la nature donnaient à l’homme la perception du Tout dans lequel il se trouvait. Et l’homme pensait que tout était eau, que tout était air.
Je crois qu’avec le temps, de nouveaux voiles ont été retirés. L’homme a alors découvert un autre son : le son qui était produit par la terre, le son des tremblements de terre, le son des particules… les petits sons faibles, les grands sons, ont commencé à être entendus. Et l’homme a alors compris que sur la Terre où il se trouvait, il y avait d’autres fréquences avec lesquelles il pouvait s’intégrer : l’eau, l’air, et la terre. L’homme vivait dans cette triade.
Un jour, beaucoup de temps plus tard, l’homme a découvert, par le retrait des voiles, un son de plus : le son du feu. Les salamandres du feu émettaient des sons. L’homme perçut : il a joint le son émis par les salamandres au son des gnomes qui existaient sur terre, avec le son des ondines qui étaient dans l’eau, et avec le son des “êtres élémentaires” qui existaient dans l’air. L’homme a alors compris qu’il avait retiré les voiles de ses oreilles. Quatre fréquences, quatre mondes qui vivaient dans un plan quaternaire.
Il a cherché, alors, à s’intégrer avec ces sons. L’homme, lui-même, a commencé à produire les premiers sons. Il a cherché à imiter le son de l’eau, il a cherché à imiter le son du feu, il a cherché à imiter le son de la terre, il a cherché à imiter le son de l’air. À force d’étudier, d’étudier, de chercher, l’homme a découvert un jour qu’il pouvait combiner tout cela, et il a ainsi formé le premier ensemble harmonieux. La musique surgit. La musique surgit, le premier ensemble, l´ensemble qui s’est traduit par le son, par l’intégration du milieu où l’homme vivait. L’homme était intégré par le milieu lorsqu’il entendait le son total du milieu.
Cet homme, s’est alors différencié de tous les autres hommes, car il était un homme sans voiles : c’était un homme qui arrivait déjà à sentir l’harmonie, puisqu´il était intégré. Cet homme a été alors appelé artiste. Le temps a passé, et l’artiste est demeuré comme celui qui a la connaissance du Tout, puisque étant celui qui est intégré au Tout.
Les artistes ont cherché à se manifester des manières les plus diverses : les uns par la peinture, d’autres par la sculpture, d’autres par les instruments les plus divers.
Certains ont marqué époque en réussissant grâce à leurs mains, et surtout, grâce à leur sentir, à extérioriser, au maximum, le sentiment d’intégration qu’ils avaient atteint. Ils parviennent à apporter au monde relatif tout ce qu’ils ont dans le cœur, toute cette source, tout ce nectar, comme si les écluses du cœur s’étaient ouvertes. Ils font jaillir le nectar pour tous ceux qui réussissent à saisir, à sentir cette sensibilité… et à boire de ce nectar, essence de Dieu, dans un acte de Bonté, dans un acte de Miséricorde, dans un acte de Donner.
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Le 24 Mai 1981
Le 24 Mai 1981
Après la présentation de la pianiste Olga Tarlá Silva, au Centre Culturel PRÓ-VIDA.
Je crois que je sais ce qui s’est passé au début. Je crois que je sais. Je crois qu’au début, il n’y avait pas de son. Les hommes ne pouvaient pas capter le son. Les hommes n’avaient pas de cellules susceptibles de capter les vibrations sonores. Et le monde entier était un silence total. Non pas parce qu’il n’y avait pas de son ; simplement les hommes n’arrivaient pas à le capter.
Jusqu´à ce qu’avec le temps, au bout de milliers et de milliers d’années, les voiles qui obstruaient les oreilles, les yeux, les cellules…ont commencé peu à peu à se retirer. Les voiles, une fois retirés, ont permis aux hommes d’entendre les sons.
Lorsque certains voiles des oreilles s’étaient déjà pratiquement retirés, l’homme a entendu pour la première fois le son de l’eau. Il s’est émerveillé avec le son de l’eau, mais il pensait qu’il n’y avait que cette fréquence, seule la fréquence du son émise par les eaux. Et l’homme s’émerveillait d’entendre le son des eaux.
L’Univers n’était déjà plus silencieux. L’homme a continué, et les voiles se sont peu à peu retirés, et de nouvelles fréquences ont pu être ainsi captées.
Je crois qu’à une certaine époque, l’homme a alors entendu une autre fréquence, un autre son, le son provoqué par les vents. Et alors, il avait deux sons : le son des eaux, et le son de l’air, du vent. Deux éléments de la nature donnaient à l’homme la perception du Tout dans lequel il se trouvait. Et l’homme pensait que tout était eau, que tout était air.
Je crois qu’avec le temps, de nouveaux voiles ont été retirés. L’homme a alors découvert un autre son : le son qui était produit par la terre, le son des tremblements de terre, le son des particules… les petits sons faibles, les grands sons, ont commencé à être entendus. Et l’homme a alors compris que sur la Terre où il se trouvait, il y avait d’autres fréquences avec lesquelles il pouvait s’intégrer : l’eau, l’air, et la terre. L’homme vivait dans cette triade.
Un jour, beaucoup de temps plus tard, l’homme a découvert, par le retrait des voiles, un son de plus : le son du feu. Les salamandres du feu émettaient des sons. L’homme perçut : il a joint le son émis par les salamandres au son des gnomes qui existaient sur terre, avec le son des ondines qui étaient dans l’eau, et avec le son des “êtres élémentaires” qui existaient dans l’air. L’homme a alors compris qu’il avait retiré les voiles de ses oreilles. Quatre fréquences, quatre mondes qui vivaient dans un plan quaternaire.
Il a cherché, alors, à s’intégrer avec ces sons. L’homme, lui-même, a commencé à produire les premiers sons. Il a cherché à imiter le son de l’eau, il a cherché à imiter le son du feu, il a cherché à imiter le son de la terre, il a cherché à imiter le son de l’air. À force d’étudier, d’étudier, de chercher, l’homme a découvert un jour qu’il pouvait combiner tout cela, et il a ainsi formé le premier ensemble harmonieux. La musique surgit. La musique surgit, le premier ensemble, l´ensemble qui s’est traduit par le son, par l’intégration du milieu où l’homme vivait. L’homme était intégré par le milieu lorsqu’il entendait le son total du milieu.
Cet homme, s’est alors différencié de tous les autres hommes, car il était un homme sans voiles : c’était un homme qui arrivait déjà à sentir l’harmonie, puisqu´il était intégré. Cet homme a été alors appelé artiste. Le temps a passé, et l’artiste est demeuré comme celui qui a la connaissance du Tout, puisque étant celui qui est intégré au Tout.
Les artistes ont cherché à se manifester des manières les plus diverses : les uns par la peinture, d’autres par la sculpture, d’autres par les instruments les plus divers.
Certains ont marqué époque en réussissant grâce à leurs mains, et surtout, grâce à leur sentir, à extérioriser, au maximum, le sentiment d’intégration qu’ils avaient atteint. Ils parviennent à apporter au monde relatif tout ce qu’ils ont dans le cœur, toute cette source, tout ce nectar, comme si les écluses du cœur s’étaient ouvertes. Ils font jaillir le nectar pour tous ceux qui réussissent à saisir, à sentir cette sensibilité… et à boire de ce nectar, essence de Dieu, dans un acte de Bonté, dans un acte de Miséricorde, dans un acte de Donner.
Dr. Celso Charuri
Idéalisateur et Fondateur de PRÓ-VIDA
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