À la fête de « l’Ami Secret » des étudiants de PRÓ-VIDA
Qu’est-ce qu’un ami ? Qui est mon ami ? Et puis tous sont devenus amis… presque-secrets ! Parce que vous pouviez être mon ami, vous aussi, vous aussi, vous aussi… Et puis j’ai commencé à regarder l’ami par l’extérieur. Mais est- ce que je vais regarder le visage… S’il a l’air d’être gentil, il est gentil ; s’il a l’air méchant, il est méchant… J’ai commencé à choisir des amis. Et comment les choisir ? À cette époque nous avions 14, 15 ans… 16 ans, phase de l’adolescence.
Ami ! Mais la parole « ami » était présente au fond, elle était dedans. Elle était forte. Et alors j’ai découvert les éléments que je devrais trouver chez l’ami, qui devrait être l’ami. Et j’ai découvert un grand ami secret. Je veux vous décrire mon ami secret.
Mon Dieu ! Comment décrire mon ami, mon grand ami -secret-modèle ! C’est dur, c’est dur, c’est dur parce que je ne sais pas trop quelle est sa taille. Habituellement on décrit ainsi : « Mon ami… il est de… il est grand, chauve… il a de longs bras… il est gros, il est mince… il est habillé avec tels vêtements… »
Mais, mon ami à moi… je ne sais pas trop comment le décrire ! Je pense pouvoir le décrire ainsi : je ne sais pas sa taille, parce qu’il est très grand; donc, on ne peut pas voir toute sa taille. Je ne sais pas s’il a les yeux verts ou les yeux noirs ; en fait, je ne sais même pas s’il a des yeux. Je ne sais pas s’il a une grande ou une petite bouche ; je ne sais pas non plus s’il a une bouche. Je ne sais pas s’il a les cheveux longs ou les cheveux courts ; je ne sais pas s’il a des cheveux. Il est difficile de décrire mon ami… ! Je ne sais pas s’il marche en courant ou s’il marche lentement… En fait, je ne sais pas si il marche. Vraiment, comment peut-on décrire une personne ?!
Eh bien, la Philosophie dit que pour décrire une personne, on peut s’en remettre à l’œuvre de la personne, à ce qu’elle fait et à ses représentants dans l’œuvre. Et là, ça devient facile. Comme ça, je peux décrire mon ami.
Mon ami… il a de nombreux représentants. Il a de nombreux représentants ici, ici. L’un des représentants de mon ami est la fourmi. Les fourmis ! Mon ami, à travers les fourmis, m’apprend à travailler. Il m’apprend à travailler beaucoup, beaucoup, beaucoup, même si un pied malfaisant détruit la fourmilière. Mon ami m’apprend, par l’intermédiaire des fourmis, à travailler, toujours, même si tout est…
Mon ami a plus de représentants – pas seulement les fourmis. Il a les fleurs pour le représenter. Les fleurs ! Il m’apprend, par le parfum des fleurs, par la couleur des fleurs, par la beauté des fleurs, il m’apprend qu’il faut aimer le pur, le pur, le pur, le pur, le pur, la pureté dans toute sa splendeur, la pureté du naturel. Oui, mon ami a un représentant : les fleurs ! Et il m’apprend beaucoup ! Et si quelqu’un a déjà reconnu, il peut…
Il y a plus. Cet ami à moi a d’autres représentants : les oiseaux. Les oiseaux ! Mon ami, par l’intermédiaire des oiseaux, me dit qu’un jour il faut que j’atteigne les hauteurs ! Il me dit que je peux apprendre à voler ! Il me parle de liberté, quand il me laisse voir ses représentants ailés. Il me parle de hauteurs, il me rappelle tant choses quand je vois la douceur des oiseaux ! Et par les oiseaux, il m’apprend aussi quelque chose de très important : il m’apprend qu’il est nécessaire – même en étant un oiseau libre, même… – il m’apprend qu’il faut aussi lutter pour survivre, tout comme les mouettes désespérées qui luttent entre elles dans la dispute pour un déchet venant du vomi des marins. Même ainsi, il y a une lutte.
Mon ami, c’est lui. C’est lui mon ami.
Je suis parti à la recherche de cet ami. Difficile à trouver ! Mais j’ai commencé à regarder chez les personnes la présence de ce « morceau d’orange » et soudain j’en ai trouvé un, puis un autre, un autre… Et l’un disait : « Mais, je connais quelqu’un qui a aussi ça en lui », et l’amenait, et encore et encore.
Et alors je me suis entouré d’amis. Des amis, chacun avec sa propre spécialité : certains de voler, d’autres de bien garder les pieds sur terre, d’autres d’avoir la force de lutter, d’autres qui m’apprenaient la prudence, d’autres la tempérance … et ensemble nous sommes partis à la recherche de la Paix.
L’amitié ! Quelque chose de noble, quelque chose de grand, quelque chose qui me donne la raison d’exister maintenant ! Maintenant, maintenant même si j’ai un infarctus ou n’importe quelle autre chose et que mon cœur s’arrête, s’il vous plaît , ne quittez pas la pièce. Venez au moins voir mon expression et vous verrez que je serai en train de rire, que je serai joyeux, que je serai heureux : je suis passé sur Terre et j’ai trouvé des amis – vous !
Et comme c’est bon de vous avoir ! Comme c’est bon de vous avoir ! Comme c’est bon de vous avoir pour cette heure amère ! Comme c’est bon de vous avoir pour cette heure sombre ! Que c’est bon de vous avoir au moment du désespoir ! Quel bonheur de vous avoir au moment de la maladie ! Que c’est bon de vous avoir pour la santé et le plaisir ! Comme c’est bon de vous avoir ! Comme c’est bon de vous avoir, principalement et surtout parce que nous pouvons hisser un drapeau maintenant, ici, déjà : un drapeau sublime, un drapeau glorieux, un drapeau qui accomplit l’objectif initial de l’homme sur Terre – le drapeau de l’innocence.
Le jeune garçon a réalisé ses objectifs !
À vous tous, merci beaucoup. Un Joyeux Noël. Une nouvelle année meilleure et meilleure que celle-ci, car dans mon cœur, que je veux considérer telle une bougie, vous êtes la flamme. Et je m’offre telle une bougie, pour que vous, avec votre flamme, m’éteigniez. Mais, que vous donniez de la lumière, ne serait -ce au moins que pour éclairer une petite pièce sombre.
Merci beaucoup, les amis!
Home > Comment va votre Mental? > Le 22 Décembre 1980
Le 22 Décembre 1980
Le 22 Décembre 1980
À la fête de « l’Ami Secret » des étudiants de PRÓ-VIDA
Qu’est-ce qu’un ami ? Qui est mon ami ? Et puis tous sont devenus amis… presque-secrets ! Parce que vous pouviez être mon ami, vous aussi, vous aussi, vous aussi… Et puis j’ai commencé à regarder l’ami par l’extérieur. Mais est- ce que je vais regarder le visage… S’il a l’air d’être gentil, il est gentil ; s’il a l’air méchant, il est méchant… J’ai commencé à choisir des amis. Et comment les choisir ? À cette époque nous avions 14, 15 ans… 16 ans, phase de l’adolescence.
Ami ! Mais la parole « ami » était présente au fond, elle était dedans. Elle était forte. Et alors j’ai découvert les éléments que je devrais trouver chez l’ami, qui devrait être l’ami. Et j’ai découvert un grand ami secret. Je veux vous décrire mon ami secret.
Mon Dieu ! Comment décrire mon ami, mon grand ami -secret-modèle ! C’est dur, c’est dur, c’est dur parce que je ne sais pas trop quelle est sa taille. Habituellement on décrit ainsi : « Mon ami… il est de… il est grand, chauve… il a de longs bras… il est gros, il est mince… il est habillé avec tels vêtements… »
Mais, mon ami à moi… je ne sais pas trop comment le décrire ! Je pense pouvoir le décrire ainsi : je ne sais pas sa taille, parce qu’il est très grand; donc, on ne peut pas voir toute sa taille. Je ne sais pas s’il a les yeux verts ou les yeux noirs ; en fait, je ne sais même pas s’il a des yeux. Je ne sais pas s’il a une grande ou une petite bouche ; je ne sais pas non plus s’il a une bouche. Je ne sais pas s’il a les cheveux longs ou les cheveux courts ; je ne sais pas s’il a des cheveux. Il est difficile de décrire mon ami… ! Je ne sais pas s’il marche en courant ou s’il marche lentement… En fait, je ne sais pas si il marche. Vraiment, comment peut-on décrire une personne ?!
Eh bien, la Philosophie dit que pour décrire une personne, on peut s’en remettre à l’œuvre de la personne, à ce qu’elle fait et à ses représentants dans l’œuvre. Et là, ça devient facile. Comme ça, je peux décrire mon ami.
Mon ami… il a de nombreux représentants. Il a de nombreux représentants ici, ici. L’un des représentants de mon ami est la fourmi. Les fourmis ! Mon ami, à travers les fourmis, m’apprend à travailler. Il m’apprend à travailler beaucoup, beaucoup, beaucoup, même si un pied malfaisant détruit la fourmilière. Mon ami m’apprend, par l’intermédiaire des fourmis, à travailler, toujours, même si tout est…
Mon ami a plus de représentants – pas seulement les fourmis. Il a les fleurs pour le représenter. Les fleurs ! Il m’apprend, par le parfum des fleurs, par la couleur des fleurs, par la beauté des fleurs, il m’apprend qu’il faut aimer le pur, le pur, le pur, le pur, le pur, la pureté dans toute sa splendeur, la pureté du naturel. Oui, mon ami a un représentant : les fleurs ! Et il m’apprend beaucoup ! Et si quelqu’un a déjà reconnu, il peut…
Il y a plus. Cet ami à moi a d’autres représentants : les oiseaux. Les oiseaux ! Mon ami, par l’intermédiaire des oiseaux, me dit qu’un jour il faut que j’atteigne les hauteurs ! Il me dit que je peux apprendre à voler ! Il me parle de liberté, quand il me laisse voir ses représentants ailés. Il me parle de hauteurs, il me rappelle tant choses quand je vois la douceur des oiseaux ! Et par les oiseaux, il m’apprend aussi quelque chose de très important : il m’apprend qu’il est nécessaire – même en étant un oiseau libre, même… – il m’apprend qu’il faut aussi lutter pour survivre, tout comme les mouettes désespérées qui luttent entre elles dans la dispute pour un déchet venant du vomi des marins. Même ainsi, il y a une lutte.
Mon ami, c’est lui. C’est lui mon ami.
Je suis parti à la recherche de cet ami. Difficile à trouver ! Mais j’ai commencé à regarder chez les personnes la présence de ce « morceau d’orange » et soudain j’en ai trouvé un, puis un autre, un autre… Et l’un disait : « Mais, je connais quelqu’un qui a aussi ça en lui », et l’amenait, et encore et encore.
Et alors je me suis entouré d’amis. Des amis, chacun avec sa propre spécialité : certains de voler, d’autres de bien garder les pieds sur terre, d’autres d’avoir la force de lutter, d’autres qui m’apprenaient la prudence, d’autres la tempérance … et ensemble nous sommes partis à la recherche de la Paix.
L’amitié ! Quelque chose de noble, quelque chose de grand, quelque chose qui me donne la raison d’exister maintenant ! Maintenant, maintenant même si j’ai un infarctus ou n’importe quelle autre chose et que mon cœur s’arrête, s’il vous plaît , ne quittez pas la pièce. Venez au moins voir mon expression et vous verrez que je serai en train de rire, que je serai joyeux, que je serai heureux : je suis passé sur Terre et j’ai trouvé des amis – vous !
Et comme c’est bon de vous avoir ! Comme c’est bon de vous avoir ! Comme c’est bon de vous avoir pour cette heure amère ! Comme c’est bon de vous avoir pour cette heure sombre ! Que c’est bon de vous avoir au moment du désespoir ! Quel bonheur de vous avoir au moment de la maladie ! Que c’est bon de vous avoir pour la santé et le plaisir ! Comme c’est bon de vous avoir ! Comme c’est bon de vous avoir, principalement et surtout parce que nous pouvons hisser un drapeau maintenant, ici, déjà : un drapeau sublime, un drapeau glorieux, un drapeau qui accomplit l’objectif initial de l’homme sur Terre – le drapeau de l’innocence.
Le jeune garçon a réalisé ses objectifs !
À vous tous, merci beaucoup. Un Joyeux Noël. Une nouvelle année meilleure et meilleure que celle-ci, car dans mon cœur, que je veux considérer telle une bougie, vous êtes la flamme. Et je m’offre telle une bougie, pour que vous, avec votre flamme, m’éteigniez. Mais, que vous donniez de la lumière, ne serait -ce au moins que pour éclairer une petite pièce sombre.
Merci beaucoup, les amis!
Dr. Celso Charuri
Idéalisateur et Fondateur de PRÓ-VIDA
Textes précédents
Le 18 Juillet 1979
Lorsque nous atteignons un objectif, nous voulons toujours en atteindre
Le 29 Mars 1980
Pourquoi fait-on un programme ? Pourquoi organise-t-on un voyage pour
Le 15 Décembre 1980
L’homme est produit du milieu. Nous disons que c’est vrai : l’homme est produit du milieu. Et nous disons aussi que ce qui
Le 19 Décembre 1980
Faites valoir le temps que vous êtes ici, à PRÓ-VIDA, et le temps que vous passez sur la Terre . Donnez un sens