Un nain ou un petit enfant arrive devant la Pyramide de Khéops et dit : « Ou bien vous me donnez une glace ou bien je démolis la Pyramide ». Alors vous dites: « Je vais te donner la glace car je me suis aperçu que tu as vraiment besoin de cette glace, car, si tu comprenais réellement ce que signifie cette Pyramide, tu ne l’échangerais pas contre une glace ».

Lorsque quelqu’un fait une offense, voyez d’abord de quoi il s’agit, et alors vous donnerez peut-être la réponse donnée à l’enfant dans le cas de la Pyramide. Ainsi on ne s’offense pas. On comprend.

Si n’importe quelle personne peut porter atteinte à votre honneur, cela signifie que votre honneur n’est pas aussi fort que vous le pensez, car si vous vous laissez atteindre… !

Le fort chemine doucement, la tête haute, avec persistance comme la goutte d’eau qui perce la pierre la plus dure, calmement, sereinement.

Une des qualités de celui qui est réellement fort, c’est d’être sage. Le fort est sage car parmi les vertus qu’il a, l’une d’elles est d’être fort. Personne ne peut porter atteinte à votre Principe, s’il est pour vous inébranlable.

(…) En nous, nous devons avoir la Grandiosité. Nous devons avoir en nous la Grandeur de la Grandiosité, pour que l’Idéal soit inébranlable. C’est même pour cela qu’il est idéal.

(…) Celui qui considère encore l’existence d’adversaires, c’est parce qu’en lui, il a encore des adversaires, et la convivialité avec des adversaires est très difficile.

L’idéal est comme un train qui ne s’arrête pas beaucoup aux gares. Tout cela va vous donner plus de conviction, de foi, une très grande confiance.

Ne vous arrêtez pas aux gares. Ne vous attachez pas à ce pour qui les autres donnent le nom d’adversaires, car la Pyramide est si grande qu’il lui est impossible d’avoir des adversaires !

(…) Suivez ce qui doit Être, et agissez en conséquence, donnant un exemple de ce que vous êtes, et, de cette façon, vous mettrez en action la force de la mansuétude.