Au Restaurant Nectar, pour la Circulaire de janvier de 1982.
ILLUSION DES SENS
Et considérant ce que les yeux peuvent voir, je me trouvais à regarder un visage qui, selon les modèles de beauté, reconnus à partir de ma connaissance, présentait une apparence angélique.
Soudain, survint un désir d’approfondir cette vision, car mon mental suscitait une question : serait-elle capable de pratiquer le mal ?
Ce visage exploré par la vue qui le scrutait dans la tentative d’y trouver un signe qui pourrait répondre à la question, m’a fait reconnaître les limites de ce sens.
Immédiatement après cette découverte, un son s’est fait présent, comme pour aider à élargir la limite du sentir : c’était l’audition se manifestant. Le son audible, assemblant les lettres, formait des paroles qui répondaient : « Oui, ce visage angélique peut pratiquer le mal ».
Aussitôt, d’autres paroles disant : « Pourquoi ? Quand ? Pour quoi faire ? » Une fois de plus, ce sens se trouvait à un croisement limitrophe, à s’interroger, logiquement, du fait qu’il ne trouvait plus de réponses !…
J’allume une cigarette et j’attends. La question martelait en fonction du dernier sens utilisé : Pourquoi une telle beauté se transforme-t-elle en une telle laideur, en raison des actes qu’elle peut pratiquer et qu’elle pratique ?
La fumée pénétrant par les narines, éveille une nouvelle sensibilité. C’était l’odorat à se joindre à ses compagnons et venir en aide à la recherche des réponses prétendues.
Je m’approche de ce visage angélique et je sens l’odeur de gaz carbonique qu’il exhale et je me demande : Comment est-ce que, l’oxygène, d’une telle pureté peut entrer et en sortir une combinaison aussi malodorante ? Et l’odorat explique, révélant le milieu interne, le milieu externe, leurs combinaisons, leur alchimie, leurs transmutations.
Et immédiatement le tact est invoqué, posant à son tour la même question : « Pourquoi une telle beauté peut-elle manifester, selon les circonstances, tant de mal ? ».
Le tact grossier et subtil, n’obtient pas de réponse et se demande : « Pourquoi est-ce que j’existe, si ce n’est pour comparer l’aspérité et la douceur des êtres existants ? »
Un verre de vin apparait devant moi. Je bois. Soudain je m’éveille à la saveur des choses. C’est le palais qui se manifeste et montre qu’il existe. Je lui pose la question : Pourquoi, pour quoi et jusqu’ à quand le doux externe peut-il devenir amer ?
Simultanément à la question posée, un café est servi à table. Je terminais le repas, lorsque le palais a répondu : Si maintenant, une fois votre appétit satisfait, on vous donnait l’opportunité de tout recommencer à nouveau, quelle serait votre conduite ? Certainement vous vous seriez reconnu pleinement satisfait. Alors, où est donc cette beauté attrayante, maintenant, si vous ne la voulez plus ?
L’attrait de la beauté serait-il dans l’objet vu où en celui qui le voit ?
Si vous répondez à cela, certainement vous reconnaîtrez pourquoi le visage angélique pourra agir avec méchanceté. Alors, certainement, vous ne vous sentirez plus attiré par la beauté, éphémère, et si par la Pureté, Éternelle .
Home > Comment va votre Mental? > Le 17 Décembre 1981
Le 17 Décembre 1981
Le 17 Décembre 1981
Au Restaurant Nectar, pour la Circulaire de janvier de 1982.
ILLUSION DES SENS
Et considérant ce que les yeux peuvent voir, je me trouvais à regarder un visage qui, selon les modèles de beauté, reconnus à partir de ma connaissance, présentait une apparence angélique.
Soudain, survint un désir d’approfondir cette vision, car mon mental suscitait une question : serait-elle capable de pratiquer le mal ?
Ce visage exploré par la vue qui le scrutait dans la tentative d’y trouver un signe qui pourrait répondre à la question, m’a fait reconnaître les limites de ce sens.
Immédiatement après cette découverte, un son s’est fait présent, comme pour aider à élargir la limite du sentir : c’était l’audition se manifestant. Le son audible, assemblant les lettres, formait des paroles qui répondaient : « Oui, ce visage angélique peut pratiquer le mal ».
Aussitôt, d’autres paroles disant : « Pourquoi ? Quand ? Pour quoi faire ? » Une fois de plus, ce sens se trouvait à un croisement limitrophe, à s’interroger, logiquement, du fait qu’il ne trouvait plus de réponses !…
J’allume une cigarette et j’attends. La question martelait en fonction du dernier sens utilisé : Pourquoi une telle beauté se transforme-t-elle en une telle laideur, en raison des actes qu’elle peut pratiquer et qu’elle pratique ?
La fumée pénétrant par les narines, éveille une nouvelle sensibilité. C’était l’odorat à se joindre à ses compagnons et venir en aide à la recherche des réponses prétendues.
Je m’approche de ce visage angélique et je sens l’odeur de gaz carbonique qu’il exhale et je me demande : Comment est-ce que, l’oxygène, d’une telle pureté peut entrer et en sortir une combinaison aussi malodorante ? Et l’odorat explique, révélant le milieu interne, le milieu externe, leurs combinaisons, leur alchimie, leurs transmutations.
Et immédiatement le tact est invoqué, posant à son tour la même question : « Pourquoi une telle beauté peut-elle manifester, selon les circonstances, tant de mal ? ».
Le tact grossier et subtil, n’obtient pas de réponse et se demande : « Pourquoi est-ce que j’existe, si ce n’est pour comparer l’aspérité et la douceur des êtres existants ? »
Un verre de vin apparait devant moi. Je bois. Soudain je m’éveille à la saveur des choses. C’est le palais qui se manifeste et montre qu’il existe. Je lui pose la question : Pourquoi, pour quoi et jusqu’ à quand le doux externe peut-il devenir amer ?
Simultanément à la question posée, un café est servi à table. Je terminais le repas, lorsque le palais a répondu : Si maintenant, une fois votre appétit satisfait, on vous donnait l’opportunité de tout recommencer à nouveau, quelle serait votre conduite ? Certainement vous vous seriez reconnu pleinement satisfait. Alors, où est donc cette beauté attrayante, maintenant, si vous ne la voulez plus ?
L’attrait de la beauté serait-il dans l’objet vu où en celui qui le voit ?
Si vous répondez à cela, certainement vous reconnaîtrez pourquoi le visage angélique pourra agir avec méchanceté. Alors, certainement, vous ne vous sentirez plus attiré par la beauté, éphémère, et si par la Pureté, Éternelle .
Dr. Celso Charuri
Idéalisateur et Fondateur de PRÓ-VIDA
Textes précédents
Le 18 Juillet 1979
Lorsque nous atteignons un objectif, nous voulons toujours en atteindre
Le 29 Mars 1980
Pourquoi fait-on un programme ? Pourquoi organise-t-on un voyage pour
Le 15 Décembre 1980
L’homme est produit du milieu. Nous disons que c’est vrai : l’homme est produit du milieu. Et nous disons aussi que ce qui
Le 19 Décembre 1980
Faites valoir le temps que vous êtes ici, à PRÓ-VIDA, et le temps que vous passez sur la Terre . Donnez un sens