Lors de la donation de la Centrale Générale de la Dîme à une maison de personnes âgées.

Quand on allume une bougie pour la première fois, les personnes applaudissent cette chaleur initiale de la flamme, chantant généralement gloire et louanges à la lumière qui se répand.

Mais comme tout dans la vie, les personnes laissent passer les émotions. Elles changent, et changent, transformant le bon en une chose passagère, tout comme la lumière et la bougie qui pour la première fois s’allument. Et avec le temps, elles oublient, elles oublient et cessent de voir le plus important : elles cessent de voir que, lorsque la bougie émet son ultime lumière, lorsque la bougie est pratiquement à sa fin, lorsque la bougie se trouve à ce bout final de sa vie, c’est là que la bougie émet la plus grande luminosité. C’est à ce stade que la bougie présente le plus de lumière : la lumière de toute une connaissance, la lumière de toute une expérience, la lumière de tout un passé.

Et les personnes ne savent pas voir cette lumière. Elles savent seulement voir la lumière initiale, la lumière de la naissance. Pourtant, la lumière de la naissance, la lumière initiale, la lumière de la première flamme qui s’allume est peu de chose, est petite, si comparée à la dernière, car pour illuminer les chemins de la vie, beaucoup de lumière est nécessaire.

Mais pour ouvrir la porte à une nouvelle dimension, pour ouvrir la porte à un autre chemin, là oui, la lumière de la bougie doit être très intense, pour rompre la barrière de cette prison où nous nous trouvons tous : prison du corps, prison de la dimension, prison terrestre, matérielle.