Bien au début de la civilisation, était cultivé le Moi Supérieur. Le Moi qui sait ce qui est juste et ce qui est erroné.

Il faut du Courage pour mettre en pratique ce qui est juste. Dans le cas contraire, le conflit apparaît.

Ce qui ne laisse pas la partie juste, le Bien, se manifester c’est justement la partie qui constitue le moi mineur, la chair.

Les hommes cultivaient bien davantage le Moi Supérieur. Les anciennes civilisations, même avant l’Egypte, pour qui a eu l’opportunité de lire quelque chose, cultivaient le mental, et avaient ainsi l’opportunité de connaître, de découvrir le monde où elles habitaient.

Le changement s’est fait peu à peu. D’abord le corps a commencé à être cultivé. La première de ces civilisations a été la civilisation grecque. Mais un fait a été bien évident : la culture du mental et des aspects philosophiques. En Grèce, se sont multipliés les grands philosophes qui ont indiqué des conduites qui ont subsisté jusqu’ aujourd’hui. Ce sont eux qui ont gardé les connaissances des civilisations antérieures.

Sont apparues les modalités de développement physique. Sont advenues les olympiades : des groupes de personnes participaient à des compétitions. Alors que dans les arènes avaient lieu des luttes libres, expression de développement du corps et de la force physique, dans d’autres villes de la Grèce avaient lieu des réunions philosophiques. On y discutait des concepts et des normes. Là, l’homme qui participait à une discussion philosophique tentait aussi, en quelque sorte, la suprématie et le pouvoir par les aspects du développement mental.

Pourtant, le moi mineur a, semble-t-il, vaincu, et les philosophes, auparavant protégés par les sages de la cour qui dictaient les normes et les lois, n’ont plus été entendus par les gouverneurs de l’époque. Ceux-ci furent alors protégés, non plus par le conseil des sages et des philosophes, représentants du développement mental, mais au contraire, ils furent défendus par les armées qui avaient développé les aspects physiques du moi mineur.

L’homme est passé, alors, à cultiver des aspects de défense.

Dans la société d’aujourd’hui il y a eu un mélange : l’homme profitant de tout son développement mental, l’utilise pour construire des armes. Aujourd’hui nous avons des êtres avec tellement de connaissance, enfermés dans un laboratoire, mais non pas pour résoudre quelque chose ou pour arriver à quelque chose qui soit l’expression du Bien pour l’Humanité, mais pour construire des bombes qui tuent.

Ils disent que nous devons nous protéger ! C’est logique, je crois que nous devons protéger ce qui est bon, de toutes nos forces. Mais qu’est-ce que l’homme est en train de défendre ? Sauvegarder quoi ? Une société perdue ? Une terre contaminée par la pollution ? Construire des armes pour quoi ? Garder quoi ? Se défendre de quoi ?

Les forces supérieures sachant cela et même le prévoyant, laissent que tous passent par l’expérience. En vue de cela, elles ont résolu que la Terre passerait par une autre phase. Comme nous l’avons dit au Cours Basique : la phase Psychique, où l’homme cultiverait à nouveau le mental, redécouvrirait l’Univers dans lequel il vit et tout ce qui existe autour de lui. Depuis quelques années, c’est ce qui se produit.

Il existe beaucoup de groupes dans le monde entier, des groupes qui cultivent le mental en vue de la compréhension supérieure de tout. Nous sommes un de ces groupes. Je peux même dire : des ceintures noires !

Nous sommes ici, donc, faisant cela. Jusqu’au jour où vous tous ayez une confiance totale dans la force mentale, de façon qu’il n’y ait plus besoin d’armes, car nous aurons une force bien plus grande que la force qui peut offrir une protection avec une mitrailleuse. Mais pour cela, nous devons commencer par de petites choses, de petits entraînements, jusqu’à ce qu’un jour tous puissent voir l’arme de protection du milieu créée par chacun en soi-même : la force, l’énergie mentale au service de la Paix.

Nous avons un vaste programme, très intense. Il demande du temps, il est long, mais possible. Pour ceux qui le veulent, nous maintiendrons nos portes ouvertes pour y arriver.

Il convient aussi de dire qu’une espèce de cueillette est en train de se faire, comme cela se doit, et qu’il existe un privilège, un mérite ancré en chacun de ceux, qui, au long des temps, ont retiré beaucoup de voiles !

Ce sont ceux qui ont le mérite de réussir à capter des vibrations un peu plus subtiles. C’est un privilège ! Et c’est pourquoi ils sont ici, répondant à notre appel. « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !»